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 Metamorphosis of a Titan Heart ☩ Eleven O.

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Adrian P. Stanford
Adrian P. Stanford




Date d'inscription : 04/08/2013
Petits mots : 9
Ft : Ryan Gosling
Mythe : La mélodieux et crazy, Pan.
Conte : Le malicieux Diable au costume vert (Peau d'Ours)
Disponibilité :
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MessageSujet: Metamorphosis of a Titan Heart ☩ Eleven O.    Metamorphosis of a Titan Heart ☩ Eleven O.  EmptyLun 5 Aoû - 17:47

Eleven Oblivion Sunrise ❞

ft. Henry Cavill

Généralités


❧ Prénoms : Eleven Oblivion
❧ Nom : Sunrise
❧ Âge physique : 25/35 ans
❧ Occupation : Je vole les dieux pour donner du pouvoir aux hommes. Ou sinon je passe mon temps à faire de la porterie, amusant non ?
❧ Groupe : Heroes

❧ Particularités :


i'm not made of roc
     Qui êtes-vous pour connaître quelqu'un avec de simples lignes ? Je ne suis pas un animal que l'on décrit selon sa race. De banals mots ne peuvent cerner mon esprit, mes pensées ne se résument pas et se décrivent encore moins. Mais... pour vous je vais faire un effort.

(peaceful) le combat ne mène à rien à part la tyrannie et la peur. Tel est ma philosophie. Plongé dans mes rêves de contrées paisibles, j'évite la couleur du sang. Mes batailles n'ont jamais de victoire, mais leurs lots de question. Attaquez-moi, divinités, et vous vous heurterez à un bouclier levé.  

(bad liar) ma voix est pourtant certaine, ne flanchant jamais. Fidèle à son maitre. Mon sourire arrogant et certain, pourtant, prête main forte à mes mensonges. Mais, la seule partie du corps qui ne mentent pas sont mes yeux. Fuyant quand le menteur que je suis tombe de son piédestal. A croire que ces yeux azuréens sont la partie reliés à mon âme esseulée et toujours enchainée à ce mont transcendant les nuages attendant son châtiment et sa torture éternelle.

(playful) il ne faut pas nier, que je prends plaisir à jouer avec les pensées des autres. J'aime les hanter et pousser leur simple réflexion à la métamorphose. Je me définis pas en tant que sage ni nouveau chat du Cheshire. Je ne pense pas avoir réponse à tout, mais après tout, j'ai créé l'homme alors... c'est un devoir de les guider vers la raison que je trouve la meilleure.

(wistful) j'aime contempler le monde, me tordre l'esprit pour qu'il aperçoive un fragment nouveau de sa lumière. Je ne suis encore une fois, pas un sage. Simplement un gosse toujours en quête de nouveauté et de renouveau. S'allongeant dans l'herbe fraiche pour observer les étoiles et me dire que là-haut, il y a un Ether.

(stubborn) m'enlever une idée de la tête sera un miracle pour vous. Je fonce selon mes propres croyances, mes propres plans ignorant le projet des autres même s'il est sans doute meilleur. Je sais écouter, détrompez-vous. Mais je n'aime pas qu'on vienne me perturber. Je me tiendrais toujours à mes convictions et les changer est un doux rêve que beaucoup de mes amis affectionnent.

(lazy) , mon petit péché capital. La paresse est chez moi une vieille amie qui paralyse mes muscles. Adorant dormir, la grasse matinée  est une chose dont je ne peux me passer. Le lit sera également mon lieu de prédilection, plongé dans mes rêves les plus obscurs, il serait suicidaire de vouloir m'en tirer. Vous savez à présent à quoi vous en tenir. Je crois que c'est pour ça qu'on me dit malin, parce que j'évite à tout prix de faire un effort physique.

(fanatic) je vous ai déjà dit que j'avais un peu le comportent d'un enfant ? Et bien, ce trait de caractère le confirme. Admiratif devant tout. Un simple micro-onde me laissera rêveur devant lui. Des milliers d'années prisonnier d'une montagne vous rend d'une extrême curiosité pour la vie moderne. Un peu comme le père Weasley dans Harry Potter, les objets simples et utiles me fascineront toujours.

(bad cook) croire que je sais cuire des pâtes serait une insulte pour le moindre cuisinier sur cette Terre. Réussissant à faire brûler le moindre aliment touchant une poêle, me demander de faire la cuisine reviendrait à demander à un chien de lire un livre. Donc le plus souvent je fais apporter des pizzas ou je mange chinois ayant abandonné Macdonald quand la balance a susurré à mon égo que je commençais à être en sur-poids.

(teasing) , dites-moi vos hontes et comptez sur moi pour vous la rappeler à chaque perche que vous me tendrez. Incapable de ne pas sortir une vanne facile, la moquerie est une de mes manières pour vous dire que je vous affectionne particulièrement.

(womanizer) , je reste un homme et la séduction ne m'est pas indifférent. Je ne manquerai pas une occasion de séduire quelqu'un qui a su intrigué les flèches d'Eros. Mais, attention, de simples refus ne m'arrêteront pas.

(archer) , expert à l'arc, je ne manque jamais mes cibles. Un conte s'en est même inspiré après tout. Tout comme Eros et le beau Apollon, je suis un très bon archer, une de mes capacités divines -ou plutôt titanesques- galvanisant le pouvoir que peut provoquer mes flèches.  

(doting father) , confiez-moi un de vos enfants et vous ne pourrez plus jamais me le retirer. Véritable papa poule, je n'hésite pas à gaga-tiser ces petits êtres, mon aspect protecteur reprenant toujours le dessus. Après tout... les hommes sont mes enfants et ma plus belle création.

(protective) , et voici mon trait de caractère le plus prononcé. Vous attaquez à un de mes protégés se résolvent à attirer mon courroux. Au point de sur-couver certaine personne, la protection de mes proches est mon but le plus précieux...  

(the scar) , ma légendaire cicatrice se trouvent sur l'emplacement de mon foie. Mais elle n'est visible que durant l'aube, ses lignes commencent à s'illuminer et se dessiner aux premières heures de l'aurore, symbole de la malédiction qui m'a rendu célèbre. Moins visible et moins classe qu'Harry Potter, néanmoins.

(the ring) un anneau se situe au niveau de mon doigt. Il est composé à la surface d'argent et à l’intérieur de roche venant du mont Atlas. Comme le dit la légende, cet anneau était la seule condition de Zeus à ma libération.



Conte de fée



❧ Nom du conte : Robin Hood
❧ Personnage du conte : Robin Hood (Robin des bois).
❧ Objet fétiche : Un arc avec incrusté "Rise and rise again, until lambs become lions." dessus et également un capuchon fidèle à ma tête.
❧ Liens avec d'autres personnages : Marianne, elle n'est pas ma femme, mais un lien ambiguë nous entoure tous les deux. C'est en tout cas le principal lien que j'ai en relation avec ce conte.

❧ Version du conte :
La version classique reprise à chaque fois. Servant autrefois Coeur de Lion (qui se révèle être Zeus), j'ai décidé de protégé ceux que je trouve juste (en l’occurrence les hommes), les pauvres, pillés face aux riches. Je crois que c'est tout...

Mythe


❧ Nom du personnage : Prométhée
❧ Origine du mythe : bienvenue chez les grecs !
❧ Lien avec d'autres personnages : Athéna, un lien qui m'est cher et important puisque c'est elle qui m'a aidé à pénétré dans l'Olympe et ainsi me confronter au grand Zeus. Elle est ma plus grande protégée. Il ne faut pas oublier mon frère, Atlas et également Épiméthée, mon fidèle frère qui est père de la femme de Deucalion. Ce sont mes principaux liens que je retiens.

❧ Capacités :

géokinésie capacité à manipuler la terre. Un pouvoir élémentaire très puissant chez moi allant du séisme à petit ampleur à la génération de gigantesques lames de roc. Un pouvoir à ne pas sous-estimer car au final pouvant résister à beaucoup de chose contre-carrant les plus coriaces des stratégies.  

régénérescence un pouvoir simple, mais tellement efficace. Telle la légende le dit, je me régénère à chaque blessure. La mort m'ayant sans doute fuis depuis le temps. Mais, je peux également régénérer une personne voir un animal en le touchant.

dématérialisation tout le monde connait la dématérialisation. Chez moi elle se traduit par de fines particules de terre, c'est un pouvoir découlant de ma maîtrise de la terre.

analyse un pouvoir passif me permettant d'identifier les capacités des dieux autour de moi. Néanmoins, leur puissance et niveau de maitrise me sont inconnus.

invocation à quoi sert un protecteur s'il ne peut pas être là au bon moment ? Et bien, mon pouvoir me permet de localiser une personne voulant ma venue en prononçant simplement mon nom. Un peu comme l'invocation que faisait les sorciers dans le temps pour Lucifer...

bouclier un autre pouvoir passif, oui, je les collectionne ! Je suis en la capacité de générer un bouclier pouvant absorber de nombreux impacts.

archer Deuxième capacité offensive. Mes flèches ne sont pas anodines, je n'ai pas besoin de carquois car elles se génèrent automatiquement et elles sont faites d'une lumière s’abreuvant de mon aura. Elles peuvent provoquer le feu contre quelque chose d'inflammable, naturellement, mais également des explosions.

Spoiler:




Dernière édition par Eleven O. Sunrise le Lun 5 Aoû - 17:56, édité 1 fois
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Adrian P. Stanford
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MessageSujet: Re: Metamorphosis of a Titan Heart ☩ Eleven O.    Metamorphosis of a Titan Heart ☩ Eleven O.  EmptyLun 5 Aoû - 17:48

LIVRE I ❝ Façonne tes Rêves ❞


chapitre I

    « Eleven... » sa voix, si tendre, si douce... elle me brisait le cœur. « Eleven... aide-moi. Eleven... reviens », un jour l'étincelle qui anime la vie, s'éteint brutalement, sous nos yeux. « Eleven... j'ai besoin de toi, s'il te plait... », et quand cette étincelle meurt au creux de votre main, la mort semble si proche et à la fois si loin. « Eleven... je sais que tu n'es pas mort... », la douleur, elle est si douce, elle sautille devant vous en vous narguant retirant chaque hurlement de souffrance à votre cœur. Le temps n'est rien en face de nous, immortels créateurs. L'espace n'est que notre contenant... mais suis-je assez lucide pour juger ainsi le monde ? Le restreignant à un minable bocal... tss... j'ai sans doute perdu la raison... « Eleven...  ». Une raison d'être, une raison d'exister, soutirer par une jalousie et un égo... foudroyant ? Elle m’appelait, chaque soir. J'entendais sa voix... elle ne voulait vivre sans sa tutelle... sans sa plume, sans... son feu. Le sang languissait par terre, tout comme mon corps, meurtris par une malédiction dépourvue d'humanité, de sens et de moral... insufflé par, au fond, un puéril conflit que je ne puis, cette fois-ci, contrôler... J'ouvris les yeux avec une difficulté insurmontable. Je les baissais doucement, grognant, ma force vitale épuisée contre cette douleur colossale et éternelle. Dans ce noir permanent, où quelques faisceaux de lumière éventrent la cave qui est aujourd'hui ma prison, mes pensées se disloquaient, embrumées par cette cher douleur révélant mes pires instincts appelant parfois la mort. Mon abdomen tacheté de sang laissant entrevoir cette faille en mon être qui laissait le flot écarlate s'échapper contre le sol du vieux temple d'Atlas, abandonné et ensuite réquisitionner pour ma sentence, pour mon péché, comme il aimait le dire. Je ne pouvais m'abaisser à pleurer ou implorer la mort... je ne devais pas... je n'avais pas le droit... pour l'honneur de mes enfants mortels, pour l'honneur du monde qui m'a trahit pour mon bourreau, mais qui n'a suivit que le dictate de la peur. A quoi bon, se torturer de mépris, de haine et de vengeance. A quoi bon, me tourmenter, me plaindre de ma souffrance. Peut-être l'ai-je mérité... le prix de l'arrogance. Voleur, c'est ainsi qu'on me considère parmi mes frères. La douleur effroyable revint susurrer à mon oreille. Un hurlement effroyable serra ma gorge, mon corps de convulsion hurlant à la mort tandis que l'être s'abreuvait de ma chair. Une tendre brûlure s'acharna dans mes entrailles enlaçant chaque muscle de mon corps dans un rythme endiablé. Le magnifique rapace, de ses plumes de feu et d'or, rongeait ma foi et fit tomber mon foie. « VOLEUR ! TRAITRE ! », le courroux de l'homme de foudre hurlait dans mon crâne, il hurlait, criait... tandis que finalement... quand l'oiseau partit dans le crépuscule...  une seule et unique perle perça un de mes yeux, roulant sur ma joue, la gorge serrait fixant le plafond innocent de mon châtiment.

    « Eleven ? Je peux te poser une question... » , sa voix... si tendre, si douce... elle réchauffait mon cœur. « Qu'est ce qui te fait continuer... je veux dire... nous sommes immortels et... tu es toujours là, avec autant de passion en ce que tu fais... ». Un sourire anima mes lèvres relevant les yeux sur la futur prêtresse de la sagesse, je fixai de nouveau la pomme que j'avais entre les mains en penchant légèrement la tête... puis... je la lançai. Elle rebondit sur son crâne et elle me regarda d'un air interrogateur. « Tu ne l'avais pas prévu, hein ? Pourtant tu es immortelle... La vie n'est pas une boucle, mais une ligne continue et infinie... les cycles ne définissent pas la Vie, ils sont seulement son ADN qui diffère selon les individus... », elle sourit doucement prenant la pomme entre ses mains, puis la croqua. A pleines dents.


    La nuit fraîche me tenait compagnie. La sensation de faim ou de soif était à ce stade écrasée par le poids du temps contre mes épaules frêles, contres cette blessure qui s'alimentait via ce rapace chaque jour, ponctuellement à l'aube. Voleur... ce mot ricochait en moi, telle une pointe qui au fur et à mesure s'était enfoncé dans mon crâne. Suis-je un voleur ? Un traître ? Un menteur ? … Des questions... c'est donc ça, le résultat du désespoir... je me pensais mieux que cela. La rage, elle était là. C'est elle qui provoquait ce tourment, cette injustice. Je parle comme lui, je pense comme lui. Oh... la douleur nous rend froid, amer. « Eleven.... », elle recommençait après tant d'années, elle se consacrait encore à ma présence, à mon souvenir. La larme coula sur ma joue, elle roula pour s'écraser dans ce délicieux silence. Combattre... non. Je ne me bats pas contre la vie. Elle n'est pas mon défis, elle n'est pas mon ennemie. Ni la mort... les seuls ennemis de ma Vie... sont ceux qui m'en privent ! Je me redressai, en tailleur sur le sol. Les poèmes homériques me revenaient en tête, ce héros, qui dans la souffrance même trouve de nouveau cette étincelle. Ce schéma, de l'homme perdu dans les ténèbres qui découvre le réel prix de la lumière... Le doute ne doit exister. Il n'a pas sa place dans le cœur de mes enfants, dans ma création, mon art... mon œuvre. Je suis leur père... et les laisser se livrer à l'abandon n'est pas acceptable. Ils ont besoin de quelqu'un... ils ont besoin de moi... Dans leur quête perpétuelle de soi... ils ont un besoin de quelqu'un, pour tenir leur cœur hors de la ténébreuse mer de la haine, de la tristesse... de la rage... Je grognai de douleur, serrant les poings , le sang coulant le long de mon corps, les yeux embuaient par le noir... je fixais ma chaîne... Avant qu'un nouveau sourire ne transperce mes lèvres, la douleur annihilée par ce sentiment revenant à la surface de ma peau. Les Hommes ont besoin d'un porteur...


    Ils ont besoin de quelqu'un pour signer leur cœur...
    D'une promesse avant qu'ils ne meurent...
    Dans les méandres du leurre...

    Je les entends quémander un nouveau souhait
    Ils hurlent d'une douleur qu'ils ont enterré...
    Mais... chut... Homme, abaisse ton épée...

    Car je serai de nouveau là, à tes côtés...
    Moi... Prométhée...
 

chapitre II

    « Monsieur, vous avez votre ticket ? », mes sourcils se froncèrent, mes yeux plongeant dans les siens emplies d'empressement. Il avait une langue chantante, pleine de mélodies. Posté au pied du monstre d'airain, les deux portes ouvertes à mes pas. Le jeune assis tenant entre ses mains un étrange cercle de noir. Je déplaçais mes yeux sur le côté, voyant d'autres engins d'airain naviguaient sur ces routes d'une noirceur intriguant. La fine pluie tachetait mes vêtements d'eau. Les lumières artificielles répandaient leur douceur dans la rue entouré d'immense construction de métal, de pierre. Les hommes avaient grandis si vite. De leur main ils ont construit cette étrange cité, étrange à mes yeux, mais commune aux leurs. Les chevaux ont été remplacé par de bref mécanisme rejetant un précieux gaz malodorant. Ils s'habillaient de parures effervescente, le cheveux soigneusement peigné. Je devais faire tâche, moi et mes haillons noiraudes couvrant mon corps. Moi et ma figure encore boueuse. « Monsieur, votre  ticket ! », je relevais de nouveau les yeux, n'imprimant aucune émotion sur mon visage fade. Le jeune conducteur semblait de plus en plus énervé, sans doute par ma présence. Je voulais entrer pourtant dans cet engin, transportant également d'autres personnes, lisant, discutant ou étant relié à de curieux files disparaissant dans leurs poches. Tous assis, me fixant tel un métèque ayant perdu sa brebis. Les temps ont changé, il faudrait être aveugle pour ne pas le dire. Zeus ne règne apparemment plus sur ce monde, je n'ai eu vent d'aucun dieu à part un seul, exclu de ma connaissance... « SORTEZ ! ». L'homme se leva furibond, mon sourcil se haussa. Il ne savait pas qui j'étais, amusant. Les dieux ont-ils tous disparu ? L'homme est-il devenu maître de sa terre ? « Il est avec moi, voyons... calmez-vous un peu mon petit... il est français ! Vous savez comment sont les français, sans leur baguette dans la main ils sont perdu ! », je jetais un regard en arrière. Une petite femme d'une voix lente et autoritaire s'était approché. Le dos voûté, les rides foisonnantes serrant une canne autour de ses doigts légèrement tremblant. Elle posa quelques pièces de monnaie soutirant deux précieux tickets qu'elle composta dans cette affreuse boite orange. Elle me lança un sourire complice me guidant vers un siège, sommaire, tapissait d'un étrange motif qui n'est pas vraiment à mon goût.  « Vous ne comprenez pas ma langue, hein ? », je la fixais, cette petite dame qui inspirait en moi la confiance, s'adressant comme à un enfant, un nouveau-né. Elle sourit de plus belle tapotant mon genoux, « Ce n'est pas bien grave, vous avez en tout cas, un étrange attirail mon enfant... ». Je haussais à nouveau d'un sourcil avant de rire, amusé par cette situation de dialogue de sourd. Un éclat de rire que je n'ai plus entendu depuis une éternité. Cette vieille dame respirait la vie, bien que le temps abaisse doucement l'épée contre sa nuque, elle a cette petite lumière qu'a tous les humains qui m'a toujours grandement intrigué.
    L'engin ferreux se mit en mouvement. Une impression de glissement me prenait, voyant le paysage autour de la machine changer. La vie est si belle ainsi... je voyais dehors des hommes riant avec des femmes, l'un prenant sa main à sa compagne et les autres les chahutant de rire. Un sourire ravis de nouveau mes lèvres. La vielle femme, intéressé par mon comportement sourit en croisant les doigts : « Je crois que c'est Dieu qui vous envoit... ». Ma tête se tourna pour la fixer et ma gorge répondit enfin, mon cerveau ayant capté un mot « Dei ? ». Mon latin était encore vivant apparemment, mais ma voix n'était que murmure. La femme hocha de la tête et reposa sa main sur mon genoux : « Oui ! Dieu ! Notre père, il veille sur chacun de nous... en haut... ». Elle pointa le plafond de son petit doigt... le ciel... l'Ether ? Zeus est ce « dieu » ? Un dieu unique ? « Zeus ? ». Elle haussa d'un sourcil avant de sourire en secouant la tête : « Non ! Zeus appartient aux grecques mon enfant, Dieu ! Vous n'avez jamais entendu parlé de lui ? C'est notre père, il veille sur nous... nous prions pour qu'il nous protège du mal... vous êtes un drôle d'individu ! ». Je souris doucement baissant les yeux reposant mon regard sur la route, le mouvement fluide de l’extérieur sous cette pluie nocturne. Tout allait si vite ici, tout était si simple... Trois millénaires... en même temps, ca fait beaucoup... Je jouais avec ma bague, la tournant autour de mon doigt, pensif. « Vous êtes marié ? », elle me fixa tout en mimant avec ses mains en les rejoignant. Je fronçais d'un sourcil secouant la tête, lui faisant savoir que je ne l'avais pas compris. Elle haussa des épaules et tapota a nouveau mon genoux.
    J'espère qu'elle a survécu... cela fait des siècles que je ne l'ai pas entendu m'appeler... des siècles qu'elle n'a pas prononcé simplement mon nom... elle me manque. L'engin posé sur des roues s'arrêta parfois à divers arrêts où de nouvelles personnes grimpèrent et d'autres partirent vers de nouveaux horizons. Mes yeux se posèrent sur d'étrange chiffre que je connaissais... il venait de l'orient... 1999... Je fermais les yeux, le sommeil me gagnant tout en grignotant la parois de mes muscles. « Vous avez un endroit où dormir ? », elle me mima ses paroles en fermant les yeux, rejoignant ses deux mains pour les blottir contre sa joue et émettre de gracieux ronflements. Je souris, toujours aussi amusé par cette vielle dame, adorable. Je fis non de la tête, elle me sourit et me proposa certainement un hébergement. Je ne compris bien sûr pas sa phrase, mais ses yeux me les traduisait...
    Après un certain moment, nous descendîmes enfin de la machine de fer. Je sentais la pluie se blottir contre mes cheveux, mon visage, sale. Un sourire puéril infiltra mes lèvres alors que j'offrais mon buste au crachin céleste. Un rire, un nouveau rire fit danser ma gorge. Un rire libre, un rire portant dans son étreinte une nouvelle aube de ma personne. J'ouvris les yeux, la vielle femme souriait me laissant m'extasier sous cette délicieuse pluie. Puis elle reprit sa marche, lentement s'appuyant adroitement sur sa canne sortant son parapluie. « Attendez ! », elle pencha la tête s'arrêtant. Mon grec ancien l'ayant sûrement intriguée et surprise. Je m'approchai avec un pas rapide prenant son parapluie pour le soutenir au-dessus de sa tête. Elle sourit fixant l'homme étrange présent devant elle. Elle devait se douter que je n'étais pas n'importe qui, qu'elle avait devant elle un ancien titan ayant plus de cinq millénaires et ayant également donné aux hommes ce qu'ils ont de plus précieux aujourd'hui, le savoir. Nous continuâmes à marcher, côte à côte sous cette fine pluie. Les rues au périphérique de la ville avaient une lumière moins chaleureuse, pour ne pas dire froide. Certains lampadaires ne marchaient plus ou peinaient à accomplir leur fonction. Nous arrivâmes juste devant une petite maisonnette doté d'un petit jardin mal entretenu. La barrière s'ouvrit... une voix raisonna dans mon crâne « S'il vous plaît... » puis s'éteignit...

    Posais sur le lit. Je fixais le plafond... mon cœur s'affolait... quelque chose se passait... Je fermai les yeux et une nouvelle voix, différente, se heurta au creux de mon oreille : « Aidez-la... guérissez-la... ». J'ouvris de nouveau les yeux ne comprenant pas. Je secouai la tête en me redressant jetant un regard aux livres. Ils portaient tous sur une religion porté sur un seul dieu, j'arrivais à déceler quand même le sens des textes. Mon esprit était ailleurs, tout comme ma pensé. J'avais raté tant de choses et maintenant je me devais de les redécouvrir. Les textes parlaient d'un Dieu, logeant dans le ciel veillant sur les hommes, la terre qu'il a créé. Le Christianisme... les hommes ont besoin de croire en quelque chose et c'était ce Dieu qui était pour eux, un nouveau guide... le créateur. C'était amusant, de voir leur émancipation de Zeus... aujourd'hui, nous, divinités, nous ne sommes que des légendes, des contes pour enfant amusant la société. « Accueillez-la dans vos bras », un nouvel écho. Mes yeux se relevèrent, mon cœur tambourinant. Je me levais posant mes pieds glacés sur la moquette entendant le murmure de la vieille femme dans mon crâne et dans le couloir « Protégez cet étranger seigneur. ». Prudemment, je sortis de la petite chambre me plongeant dans les ténèbres du corridor. Ténèbres transperçaient par la lumière de la porte entrouverte laissant apercevoir la femme, assise à genoux devant son lit... « Dieu tout puissant... protégez bien mon petit Hervé et aidez cet homme perdu ». Un choc percuta mon cœur alors que la phrase raisonnait dans ma tête.

    Ce Dieu qu'ils prient sans cesse...
    Ce Dieu qu'ils prennent comme leur père...
    Ce Dieu... c'est moi...

chapitre III

    Sommeil. Plongé dans cet océan qui est ma couverture ayant la voûte céleste pour oreiller, je gémis du temps qui décontracte chacun de mes muscles. Le royaume où le songe, le doute n'est qu'une délicieuse pluie se déversant sur notre corps nu de souvenirs et d'émotions artificielles. Le voile du savoir n'est qu'une douce fleur, caressant notre peau, dans cet univers logé derrière notre front. Le sommeil est le seul monde où notre cœur se libère réellement, où tous les fantasmes de chair ou non se réalisent. Où même dans les plus sombres pensées le bien-être siège. Béatitude, sérénité, bercé par cette douce Lune dans une rosée léchant notre bas ventre. Quand les cauchemars ne rodent pas prêt de notre cadavre, nos rêves sont notre couffin, enlacé par le fleuve laissant dériver notre  humanité sur la mer de l'oubli et de l'innocence. Cela faisait une éternité, que le sommeil ne m'avait pas prit dans ses bras. Cela faisait une éternité, que le repos ne m'avait pas fauché pour enfin laisser tomber cette souffrance ravageant mes entrailles. Mon rêve, prisonnier autrefois de cette chaîne de fer.... maintenant... je rêve enfin. La voile dressée, mon esprit naviguait dans cette océan planétaire, universelle où les mouettes nous guident vers le bord du monde nous montrant les contours de ce cher Valhalla..
    Mais un coup de tonnerre me fit sursauter. La pluie continuant toujours de tomber sur la maisonnette de ma vieille hôtesse. Je me redressais, posant mes mains sur mon visage pour qu'il s'éveille, lançant un bref regard à la fenêtre à guillotine admirant les flash aveuglants des racines célestes. Mes yeux pensifs prêtaient attention aux racines de lumière éclatant le ciel de sa puissance.

    Plus loin. Plus loin Coeur. Coeur de Titan. Coeur de Prométhée. Coeur... rêve cœur. Dors, cœur. Ne t'éloigne pas de tes sœurs, étoiles, Coeur. COEUR ! COEUR ! JE TE NOMME TOI ! Eclate, éclate ta rage... appelle le Destin, tord le temps ! OUVRE-TOI COEUR ! EBLOUIS LE MONDE ! COEUR ! SUSSURE LUI L'AMOUR, EMBRASSE SON FLANC DE TES LEVRES SAIGNANTE, COEUR ! JE T'APPELLE DANS MES ENTRAILLES ! DONNEL LUI LE FEU ! LE FEU QU'IL A VOLE POUR TE RECHAUFFER COEUR ! DONNE-LUI LA CLEF... GUIDE LE COEUR ! BAT ! BAT JE T'EN SUPPLIE ! FAIS LE VIVRE ! FACONNE SES RÊVE ! AGIS COEUR ! COEUR ! OUI ! COEUR...  donne-lui un baiser...


    « Eleven... »

    Sa voix si tendre, si douce... elle faisait battre mon cœur. Je finis par me lever de mon lit, mes pieds nus caressant la douce moquette. Je suffoquais légèrement, le doux bruit du tonnerre inquiétant mon cœur, marchant ainsi vers ma porte pour quitter cet espace qui m’oppressait. Sa voix, était-elle une hallucination ou m'appelait-elle vraiment ? Je ne savais délier en cette sombre nuit les ravages de mon ancienne souffrance et le contour de ma réalité. Je marchais donc dans le couloir, le souffle glacial... le souffle ralentit... le souffle faible... le souffle... souffle... « Je t'aime... ». Je me retournais subitement, le souffle haletant... L'univers ne tourne plus autour de moi... les flashs grondent dans ma tête et les éclairs apparaissent dans leur nébuleuse...

« One... »

        Quelqu'un comptait... où ? Elle m'aime ? Qui ?

« Two...  »

Des larmes coulaient sur les mur, un flot de sang dégoulinait de mon t-shirt. Mes mains tremblaient et mes dents serraient . « Embrasse-moi... » « Three ». Coeur, tu es si lent. Figé, mon avenir défilait derrière mon dos, tandis que mon passer souffler au creux de mon oreille de ne plus me fier au présent. Je perdais... je perdais... La lumière vacillait, le monde tournait autour de moi. Un sensation de chaleur entoura ma taille tandis que des lèvres d'une extrême froideur vint se blottir contre les miennes. Des mains se glissèrent sous mon t-shirt provoquant une peur irrationnelle en mon être. Je ne la voyais pas... je ne voyais pas cette douce femme qui introduisait sa délicieuse langue dans ma bouche. Mon souffle coupait... mon ouïe détruite, mes sens effondrés... «  Four... ». Ce compte... je le connais...

    Rêve... repends toi dans ses veines... « Five... ».

    J'étais sous la voûte stellaire... là où le monde s'engouffrait dans la guerre... « c'était avant Prométhée... » « Six »
    J'étais par terre... ruisselant de sang, la douleur découlant de mes veines... « c'est ton passé... Prométhée... »
    Elle caressera mes reins, nous ferons l'amour, je l'embrasserais avec tendresse... « l'avenir... Eleven... »
    Tu me trahiras... Elle me trahira... pour... pourquoi ? « ce n'est que l'avenir, Eleven... » « Seven »

    Je me relève de ce noir, noir... noir... ténèbres. Je suis plongé, seul, dans cet univers. Seul... seul... seul...

    LUMIERE ! ENVAHIT MON COEUR !!! LUMIERE ! PRETE MOI TA FORCE ! JE SUIS TON MAITRE! MES LARMES SONT DEESES !! SOUFFRANCE, TAHISON ! VOUS M'AVEZ QUITTE ! LACHE ! BANDE DE LACHE ! TRAHISON ! MON COEUR SOUFFRE ! IL SAIGNE A CAUSE DE VOS ECLAIRS ! PROMESSE PROMESSE DE MA TENDRE LUMIERE ! JE ME LIBERE ! JE ME LIBERE ! LUMIERE ! JE SUIS LE LUCIFER! JE SUIS LE PORTEUR DE LUMERE ! MA FORCE VOUS BRISERA SOUS VOS TONERRES ! MA TERRE FENDRA VOS OS ET VOTRE PRECIEUSE EAU ! MON AMOUR SERA PLUS NOBLE QUE VOUS ! MON COEUR EST PLUS FORT ! LUMIERE NE SOIS PAS SI AUSTERE !


        La chaine se brise... « Eight »

    Je m'effondre au sol... ma vision recouvrant ses propriétés, haletant... « Nine... ». Les poings serraient, à bout de force. Nos rêves sont parfois bafoué par nos envies de vengeance... je ne suis que le résultat de souffrance. Peut-on alors parler de renaissance ? Passer, Présent... Futur... tout ça à l'air si simple... nous le présentons comme ça pourtant.. oui... Passer, Présent, Futur. Mais si le Futur se mêle au Passer, deux personnes se mêlent... mais qui suis-je pour philosopher sur tant de chose au delà de ma porté...     « Ten... » sa voix... elle est si tendre... si douce... elle charie mon cœur. Je suis un Titan... et pourtant, mon cœur à besoin de chaleur. Je suis un Titan, est pourtant ma souffrance est toujours aussi épuisante. Alors, Fléau... je te délivre. Je te délivre de ton travail, qui est de me faire souffrir. Car oui, je n'ai plus besoin de toi pour exister. La Vie est souffrance, la Mort soulagement. Mais... vous savez ? Ce n'est pas la Vie qui impose la souffrance, c'est vous même... on ne souffre pas quand on est petit... quand on est innocent et inconnu à la mort... vous savez pourquoi ?
    Parce que le don de l'Homme est de rêver. Et que le Rêve est un monde qui se perd à trop vivre dans la Réalité.

    Je ferme alors mes yeux... me calant sur les tapement lents de mon cœur... je murmure alors « Eleven... »

        Onze...
    C'est le nombre de seconde qui espace chaque battement de mon coeur...  

chapitre IV


    Le vent souffle. Il balaye le monde. Perché au sommet d'un de ses immeubles, la belle ville se présentait sous mes yeux. Une simple veste couvrant mes larges épaules. Les mitaines laissant entrevoir le bout frileux de mes doigts.  Oui... le vent souffle, il tourne mon cher Zeus. Je suis de nouveau son gardien. De ma flèche, ils seront préservés. Tout parer si calme dans ce monde d'homme, New York. Cette ville... elle respire la vie, le monde où chaque homme est né pour simplement vivre dans la superficialité totale... ils vivent... ils ne survivent pas... je trouve ça admirable. Même si leur moral prétend qu'on est mieux sans extravagance... pourquoi ? Ils cherchent simplement  à être noble, un cœur noble peut être un cœur superficiel, cherchant toujours le confort de vie, l'objet qui l'éblouira... un cœur superficiel est un cœur voulant ressentir et ne pas simplement vivre fadement. Je suis si fier d'eux.. Ils ont su se montrer plus bons que les dieux, plus grands que ces prétentieux...
    Le vent tourne, le vent souffle... Les douces lumières caressaient mes pupilles. Mon esprit vagabondant dans sa philosophie, je me délectais de ce paysage remplit de monument faisant l'éloge de l'évolution humaine. Tant de matériaux, tant de fer, d'acier, d'engins... tous en communion avec la nature. Les oiseaux virevoltant dans le ciel en toute quiétude. L'Ether n'est qu'une douce lubie d'un vieil homme en quête de silence pour mourir en paix.  Je pars encore dans mes pensées... elles sont tenaces...
    Je me retournai, fixant le ciel emplit d'étoile voilée par la lumière de l'immense cité. Un sourire gorgé de nostalgie me prit soudainement, rêveur. Je levai ma moins pour frôler de mes doigts le tracé lactée des cieux. La bouche délivrant une petite fumée vaporeuse s’échappant alors dans l'atmosphère. J'avançais encore vers la porte pour descendre les escaliers avec la lenteur qui faisait ma signature. Je sortis après quelques minutes dans la rue époussetant ma veste, lançant parfois des regards aux enfants plein d'émerveillement sous les premiers flocons. La magie opérait dans chacun de nos yeux, ces petits cristaux descendant des parties supérieurs pour venir fondre contre notre peau d'une nouvelle senteur.
    Soudainement, des bras vinrent entourer ma taille, un corps léger se blottissant contre le miens. Je souris venant doucement caresser ses mains du bout de mes doigts avant de me retourner et de l'embrasser avec tendresse. Son parfum meringué emplit mes lèvres d'une nouvelle ivresse. Elle sourit, plongeant ses yeux dans les miens avant de murmurer :

    « Je t'aime... »


LIVRE II ❝ Oublis tes Promesses  ❞


chapitre IV


    Je me penchais doucement cueillant une magnifique rose. Je la portais tendrement à mes narines qui humèrent le doux parfum qui y provenait. Je relevai la tête vers la douce Lune, elle était complète baignant  dans la lumière de son frère qu'elle nous transmettait. « Eleven... Oblivion... Sunrise... », je me retournais, faisant dos au petit bosquet de rose qui m'appartenait. Un sourire sincère caressa mes lèvres voyant la jeune et douce Thémis, mon aîné. Je reculais doucement sur l'herbe fraîche claquant des doigts dans l'air. Une dizaine de lames de roc sortirent de terre. La délicieuse femme grogna en reculant : « Un voleur a pillé l'Olympe, la nourriture... distribué dans les temples... ils jubilent... ». Un sourire de plus en plus noir entrepris mes lèvres : « C'est idiot... ».  La titanide secoua la tête fixant ces blocs imposants tourner autour de leur maître, le vent foulant sa cape verdâtre. « Une seule signature... EOS...», mes yeux fixèrent brièvement le ciel où les nuages se rassemblaient, cette couche de coton recouvrait doucement la lune. « J'aime les référence... Eos... elle me pardonnera l'usurpation... mais la métaphore de la nouvelle aurore était... tellement tentante... », elle fronça des sourcils secouant la tête. « Eleven... à quoi tu joues... je croyais avoir confiance en toi... tu es pervertis par ta propre soif de puissance... », elle sursauta, voyant mon arc dressé, une flèche lumineuse pointée en sa direction. Douce Thémis, tu es beaucoup trop naïve... tu es beaucoup trop droite... ma voix claqua : « J'ai fait une promesse ! Je me battrais pour la défendre... une rose est si douce... mais quand elle se recouvre de ses pics... le sang coule ! ». Mon arc s'abaissa soudainement, je lâchais la flèche incandescente qui vint heurter la terre une détonation illuminant la terre. Je pris une impulsion sur mon pied pour me dématérialisé, mon nuage de cendre s’élevant dans les airs alors que les lames tourbillonnaient tout en se disloquant créant un immense ouragan de sable. Il était là, je le sentais... ZEUS ! Un éclair déchira le ciel, mais se tut soudainement la tempête de sable étouffant son électricité. Je grimpais toujours plus haut dans le ciel, laissant ma tornade granuleuse faire rage autour de moi. Monte, monte... je ne voulais pas combattre, ce n'était pas mon but, seulement voler une rose, une simple rose. Mais Zeus ne me laissait jamais le choix... puis... je ne fais que le repousser...
    Je parvins à percer la couche de nuage, entrant dans la stratosphère, mais je continuais de grimper à  vive allure. Ne regardant pas l'oeil de la tornade qui aspirait les couches de cotons autour d'elle. Monte, monte... toujours... Je m'approchais des douces sœurs lumineuses, elles sont souvenirs de l'histoire, de la création et bien plus... mais une voix m'appela doucement, dans un murmurer doux arrêtant mon ascension. Laisse ton cœur te guider... l'air se modifia, je sentais la terre se retourner dans mon crâne...
    Mes yeux s'ouvrirent soudainement...
    Allongé dans l'eau, mon corps était nu, recouvert d'un simple voile s'enroulant autour de mon corps. Je flottais avec légèreté sur cet eau si fraîche, si tiède et chaude à la voix, reflétant chaque lumière dans le ciel. J'entrouvris légèrement mes lèvres, mais une voix coupa mon élan. « Il veut ta peau... », je ne portais même pas yeux sur elle, elle était debout, fixant mon corps flottant et caressant parfois le sable granuleux. L'eau était peu profonde... dix centimètres à peine... elle s'étendait à perte de vue, jouant au miroir avec les étoiles. J'entendais uniquement sa respiration et le bruit des ondes provoquaient par le vent qui soufflait avec tendresse. Un nouveau sourire traversa mes lèvres : « Je sais... ». Elle baissa les yeux, se relevant pour soupirer regardant les dix  colonnes de terre blanchâtre dressées autour de mon corps, allongé sur l'eau. « Ils sont furieux... » , je fixais ce ciel, berceau stellaire d'un liquide chaotique. Un espace sans limite pour les mains habiles de l'imagination. Les étoiles... sources incontrôlables, un feu si... céleste que même nous, êtres porteurs nous ne pouvons effleurer de nos doigts sanglants. « Tu deviens... », je me redressais légèrement avant de murmurer : « Ne dis pas ça... je l'ai attaqué seulement parce que Thémis voulait me piéger... ». Elle me regardait, ses yeux inquiets me traduire sa résignation à davantage me suivre. « Le feu était une chose... la guerre que tu commences à mener en est une autre... », je grimaçais avant de grogner avec légèrement : « Ce... n'est... pas… ma guerre... arrête... tu penses comme eux... ». Elle secoua la tête en se relevant finalement, me laissant là, mon corps entouré de ce voile tendre de soie. Je finis par serrer le poing, excédé par ce jugement qu'on me donne... d'être perfide... d'être belliqueux cherchant à chambouler les dieux pour provoquer les guerres... je ne suis pas haineux... bien au contraire... Je finis par lui lancer avec douceur remontant mon regard sur les entités primaires ayant vu naître Chaos même. « Je ne provoque pas la guerre.... je provoque le questionnement, la remise en question... et vous ne le supportez pas... », un sourire entreprit mes lèvres : « Je perturbe les dieux hein ? C'est eux qui veulent les guerres, c'est peut-être moi qui ai envoyé le signal, mais c'est eux qui transforme mon message de paix en prétexte guerrier...  Vous ne regardez point le ciel, les dieux ont détourné la tête des lumières solaires, ils sont aveugles de rêves, mais lucide d'enfer... ». Elle s'arrêta... je me levai avec douceur penchant la tête : « Je ne prétends pas être un messager, un porteur de paix ou de je ne sais quoi d'autre... mais... je sais que je suis quelqu'un... que je suis un créateur et non un destructeur tel que Zeus ou même toi, ô grande déesse de la victoire... de la victoire... Victoire … ce mot inspire la pitié... vous vous êtes battu... pour avoir cette Victoire... vous n'avez plus d'estime pour vous mêmes, vous délaissez les mots pour prendre l'épée et ainsi exprimer vos violences... je n'ai pas blessé Zeus, je n'ai pas attaqué Thémis... ». La jeune déesse fronça des sourcils en se retournant me fixant, choqué : « Tu m'inclus... dans leur groupe ? Tu... romps notre amitié ? ».
    Un nouveau sourire percuta mes lèvres... il était sincère... « Je te protégerai au prix de ma vie... mon cœur me susurre de te couvrir de mes bras, je serai idiot de l'ignorer... mais il est également blessé... tu as douté de moi... tu as douté de mes intentions, de l'action de mes mains... tu détournes les yeux de tes mères rêveuses, la beauté du monde s'éclaire sous leur lumière... la lumière des étoiles... pas des futiles et furtifs éclairs... ».

    Elle disparut... blessé par le rejet... je relevai les yeux vers les étoiles avant de murmurer doucement : « Pardonne-moi... mais la tempête se prépare... Athéna... mon bras ne te protégera pas de la foudre, mais le sien, même s'il est tacheté de sang... te conservera... ». Mais elle n'était pas là pour entendre mon pardon....

    Elle n'était pas là pour entendre la douleur qui hurlait dans mon cœur.
    Mais... la Vie passe avant l'Amour... et Elle...
    Elle doit vivre...
    Et moi mourir.


chapitre [...]

   
  uc

chapitre [...]

   
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Dernière édition par Eleven O. Sunrise le Ven 18 Oct - 23:35, édité 27 fois
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Adrian P. Stanford
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MessageSujet: Re: Metamorphosis of a Titan Heart ☩ Eleven O.    Metamorphosis of a Titan Heart ☩ Eleven O.  EmptyLun 5 Aoû - 17:48

LIVRE III ❝ et OUVRE TON UNIVERS ❞

chapitre [...]

   uc

chapitre [...]

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chapitre [...]

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chapitre [...]

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éveil

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welcome in my head


Et toi, en vrai, tout ça ?

❧ Prénom/Pseudo : My username is (mono) Alcalin or Egeon's Wings !
❧ Âge : Hum.... à vous de deviner tiens !
❧ Séries favorites : Grey's Anatomy, Green Arrow, Kyle XY, Heroes, Simpson, the Following, Once Upon A Time.
❧ Films fétiches : Hum... Happiness Therapy, Limitless, the Words (fan de Cooper, moi ?), Man of Steel, Goodbye Lenin, Sunshine et quelques uns qui trainent...
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Dernière édition par Eleven O. Sunrise le Ven 18 Oct - 22:32, édité 1 fois
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Amaury L. Rosenbach
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MessageSujet: Re: Metamorphosis of a Titan Heart ☩ Eleven O.    Metamorphosis of a Titan Heart ☩ Eleven O.  EmptyDim 29 Sep - 10:44

Bienvenue Metamorphosis of a Titan Heart ☩ Eleven O.  1090186862  J'adore ton début de fiche Metamorphosis of a Titan Heart ☩ Eleven O.  561416327
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MessageSujet: Re: Metamorphosis of a Titan Heart ☩ Eleven O.    Metamorphosis of a Titan Heart ☩ Eleven O.  EmptyVen 4 Oct - 9:03

Bah oui, je viens aussi poster sur TA fiche ! Je sais que t'auras pas fini avant dimanche (forum ouvert samedi + 7 jours = dimanche pour finir, vivi), donc demande un délai, en bonne et dû forme, crétin ! Metamorphosis of a Titan Heart ☩ Eleven O.  3055637180
Nan, sinon, je suis vraiment pressée de lire ta fiche alors ECRIS LA. Metamorphosis of a Titan Heart ☩ Eleven O.  1400323832 
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MessageSujet: Re: Metamorphosis of a Titan Heart ☩ Eleven O.    Metamorphosis of a Titan Heart ☩ Eleven O.  Empty

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