❧ Nom du conte : Lokis
❧ Personnage du conte : Le comte, alias Michel Szémiot.
❧ Objet fétiche : Voilà ce qui vous rattachera à votre conte. Cela peut-être un objet physique, ou même un tatouage, un signe physique vraiment distinctif. ♥
❧ Liens avec d'autres personnages : Kurt Wittembach, le philologue prussien que tu hébergeais, ta folle de mère et ta jeune fiancée disparue.

❧ Version du conte : Version originale de Prosper Mérimée.
“Lokis raconte l'histoire d'un philologue qui effectue un séjour d'études dans le château d'un mystérieux comte. Ce dernier, dont le nom est Michel Szémiot, conserve en effet dans sa bibliothèque de très anciens manuscrits baltes que l'érudit est venu consulter. Sa vie au château lui permet de découvrir peu à peu l'identité de son hôte, dont on apprend que la mère a été violée par un ours avant sa naissance, avant de sombrer dans la folie. Lui-même, quoique fort éduqué, démontre des traits particuliers, tels une grande taille et un intérêt fort pour la forêt, où néanmoins il ne chasse jamais. Malgré ces histoires inquiétantes, le comte est fiancé à une jeune noble. Au terme de la nuit de noces, celle-ci est retrouvée horriblement lacérée par une mâchoire animale, tandis que le comte a disparu.”

❧ Nom du personnage : Astérios. Plus connu sous le nom du Minotaure.
❧ Origine du mythe : Mythologie grecque.
❧ Lien avec d'autres personnages : Ses tortionnaires, Minos et Dédale, ses pires cauchemars, Ariane et Thésée et sa chère mère, Pasiphaé.

❧ Capacités :

∞ force décuplée : (physique) Force de la nature. Puissant personnage. Ton potentiel physique dépasse grandement celle de ton esprit, brute épaisse. Qui soupçonnerait le petit être que tu es de posséder une telle force. Capable de soulever tout et n'importe quoi, tu te méfies de toi-même. Qui sait ce que tu pourrais briser sans y prendre garde. Qui sait qui tu pourrais briser. Monstre.

∞ instinct : (passif) Ton sixième sens. L'instinct. Celui-là même qui aurait dû te sauver depuis longtemps. Il te confère vitesse et endurance. Il te permet de comprendre plus aisément les animaux qui osent t'approcher. Il t'apporte la méfiance. Il te rend chaque jour un petit peu plus sauvage. Insaisissable.

∞ berzerk : (psychique/physique) Tu sais que tu ne dois pas. Jamais. T'énerver. Cela serait un désastre. La fin. La fin de tout. De toi. Tu perds tout, dans tes colères. Tout. Ton humanité. Ta raison. Ta conscience. Il n'y a plus rien. Rien qu'un instinct qui te terrifie. Tu as peur de ce que tu fais, de ce que tu es. Berserker, une chose assoiffée de sang, de combat, de destruction, de mort. Cet état de transe est ton plus grand démon. Il te transforme, il te change. Un homme. Un ours. Un monstre. Nourrit de peur, animé par une fureur ardente. Les autres te craignent. Tu les comprends tellement. Mais ton esprit humain s'efface et l'animal prend toujours le dessus, toujours. Et tu pars en chasse. A la recherche de ceux qui t'ont retenus si longtemps prisonnier. Pour te venger. Puis, quand tu te réveilles, nu, seul, frigorifié, un mal de crâne perturbant ton esprit, désorienté, avec cette sensation d'avoir dormi trop longtemps, ou d'avoir trop bu surement, tu te dégoûtes, tu te redoutes et tu essaies d'oublier. C'est si simple, pour toi, d'oublier.

∞ intimidation : (passif) T'observer est parfois difficile. Tu as un petit quelque chose de bestial. D'animal. De monstrueux. Une aura t'entoure, à vrai dire. Terrifiante. Non, intimidante. Tu n'effraies pas nécessairement, mais tu mets mal à l'aise. Boule au ventre, difficulté à déglutir, pression physique, morale, fourmis dans les bras, jambes affaiblies. C'est comme se réveiller après un cauchemar. Étrange.

∞ contrôle de la mémoire : (psychique) Un jeu. Un merveilleux jeu. Effacer les souvenirs. Les perdre, les faire se perdre, entre tes griffes. Dans ton enfer. Dans ton monde. Les voir pleurer, terrifiés par tes hurlements. Tu t'amusais. Oh, oui tu t'amusais. Jusqu'à ce que la partie prenne fin. Game over, terminé. C'est là, à cet instant, à ce moment, que tu as senti ta force, ton seul plaisir, devenir une torture. Se retourner contre toi. Te bouffer, te bouffer de l'intérieur. Bouffer tes propres souvenirs. Tu ne te souviens plus de son prénom. Tu ne trouves pas la sortie. Tu es perdu et tu le sais. Tu ne contrôles plus rien. Ce que tu tenais entre tes doigts t'échappe. Ce que tu retiens, ce que tu oublies. Il n'y a plus aucune notion qui te maintienne hors de la folie. Tu es perdu. Perdu dans le labyrinthe de ta vie.

Invité, as-tu déjà entendu le hurlement du minotaure ? Ce râle rauque et puissant, sortant de l'ombre pour venir percer tes tympans. Il n'a rien, oh non, rien à voir avec le doux chant du grand méchant loup. Rien à envier au rire sadique de la vilaine belle-mère. Il n'arrive pas à la cheville de la colère des dieux. Cette voix, pourtant, pourrait paralyser n'importe qui, tant son poids est grand. Les plus naïfs, les plus peureux, dirons qu'elle glace le sang. Qu'elle terrifie. Qu'elle annonce la mort de la petite proie prise au piège. Les plus malins, les inconscients en riront, oseront défier la créature, pensant qu'il ne s'agit que d'une mise en garde. Du conseil de fuir plutôt que d'une promesse de mort. Les autres. Les autres comprendront. Les autres verront la vérité en face. Et quand le minotaure, surgissant de l'ombre, se dressera, immense, bestial, homme, devant eux, ils seront forcés d'ouvrir les yeux. De lire dans son regard sa demande de pardon. D'entendre dans sa voix ses plaintes éternelles. Alors, Invité, peu importe ton identité. Peu importe ta nature. Peu importe ton espèce. Le minotaure n'attendra qu'une chose de toi : que tu comprennes. Que tu comprennes qu'il a été le héros, la victime et le bourreau de l'histoire. De son histoire.

De votre histoire.

“Ils comprendront, Fenris. Ils comprendront.
Ils comprendront que ton premier et plus grand crime a été celui de venir au monde.”

Tout le monde a une histoire, suffit juste de la raconter ! Et nous, les histoires, ça nous connait...



On est fait pour en raconter, ahaha ! Bref, vous n'avez pas de lignes minimum imposées, on est pas des monstres, mais vous avez sûrement beaucoup de matière à exposer. Rappelez vous que vous racontez la véritable histoire de votre personnage, dont les mythes et contes sont grandement inspirés, mais ils restent des histoires eux aussi. Écrivez bien, amusez vous, faites nous un truc joli, on vous donnera des cookies.

❧ Prénom/Pseudo : Fenriris ? :B
❧ Âge : 17 ans.
❧ Séries favorites : OUAT ?
❧ Films fétiches : Oula... Beaucoup...
❧ Bouquins de chevet : Beaucoup trop !
❧ Un parrain ? : B'soin d'personne moua. Wesh.
❧ Comment avez-vous découvert le forum ? : Fessebouc !
❧ Avez vous des questions ? : Jamais.
❧ Le mot de la fin : Prout.